Vie d’Gazelle

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Petit être insouciant, il n’y a pas si longtemps, j’ai appris à marcher
Ils sont doux ces printemps à l’ombre des parents d’où je peux m’élancer
Mes pas foulent le sol et soudain je m’envole, la terre danse à mes pieds
Mon père est mon idole, jamais il ne désole, il court sans se lasser
J’ai plein’ment l’intention... de lui courir après
Je crois que j’ai gagné, il ne résiste pas à l’envie d’ m’embarquer
 
Je cours, libre comm’ l’air, où les bons vents me mènent
Soufflant sur mes humeurs ; cela en vaut la peine
La vie est délicieuse, je la croque à dents pleines
Mad’moiselle, l’air de rien, est une épicurienne
 
Jeun’ fille un peu distraite, j’avale les kilomètres, on me croit folle à lier
La premièr’ cigarette, je n’ veux pas m’y soumettre, j’ai d’aut’ chats à fouetter
Loin de tous mes ennuis, mon refuge est ici au coeur de la forêt
Et malgré ces manies, des visages amis osent encore se montrer
J’ai plein’ment l’intention... de leur courir après
Je crois que j’ai gagné ils ne résistent pas à l’envie d’ m’encercler
 
Refrain
 
Jeun’ femme privée d’amour, je compte un peu les jours à vivre au singulier
Pour oublier je cours, et oui je cours toujours puisqu’il faut avancer
Au détour d’un chemin ouvert par le destin, ma vie va basculer
J’aperçois un beau brun parmi des musiciens, j’en f’rais bien ma moitié
J’ai plein’ment l’intention de lui courir après
Je crois bien que ça y est, il ne résiste pas à l’envie d’ m’enlacer !
 
Refrain final :
Je suis libre comm’ l’air, les bons vents me promènent
Dans les bras de l’amour ; cela en vaut la peine
Sa peau est délicieuse, je la croque à dents pleines
Mad’moiselle, l’air de rien est une épicurienne

« Si la musique nourrit l'amour, alors jouez ! »

Shakespeare